Les solutions alternatives de mobilité ont le vent en poupe en France. Parmi elles, l’autopartage semble notamment convaincre les français. En témoignent les données publiées le 23 septembre 2021 par l’association des acteurs de l’autopartage (AAA). En effet, selon cette étude, environ 94 000 Français ont eu recours à ce service en 2020.
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Autopartage : un dispositif légal
Dans le souci de réduire la fracture sociale liée à l’accès aux véhicules individuels, les autorités françaises ont prévu le dispositif de l’autopartage. Ce mode alternatif de mobilité est d’ailleurs consacré par l’article L1231-14 du code des transports qui en définit les conditions de mise en œuvre. Les autorités organisatrices de la mobilité (AOM), en charge de la régulation de cette activité sur le territoire national, sont plutôt nommées par l’article L1231-1 du même code. Cette disposition fixe également leurs prérogatives. Lesquelles se résument essentiellement à définir les critères techniques à remplir par les voitures destinées à ce type de transport. Par ailleurs, les prestataires offrant ce type de service sont soumis aux dispositions de l’article L.2213-2 du code général des collectivités territoriales, relatif aux stationnements sur les emplacements publics.
Autoportage : que comprendre ?
Le contexte juridique de l’autopartage en France étant précisé, il importe à présent de comprendre à quoi retourne effectivement ce concept. Comme son nom l’indique, ce système consiste à se partager une même flotte de voitures. Mais contrairement au covoiturage, ce moyen de déplacement alternatif suppose la location d’un même véhicule pour des trajets différents, et à des heures bien distinctes. Ce service est réservé pour ceux qui utilisent ponctuellement la voiture, sur de petites ou longues distances.
Qu’est-ce que l’autopartage et qui peut se l’offrir ?
La loi autorise les personnes morales à mettre à disposition des abonnés, des voitures en autopartage. Il s’agit notamment des associations, des entreprises, des collectivités locales et des sociétés coopératives d’intérêt collectif. En outre, les personnes physiques peuvent également envisager une telle activité. Son fonctionnement ainsi que les modalités pratiques varient en fonction de la formule choisie. À ce titre, il faut d’ores et déjà retenir que ce service se décline en 3 grandes options.
Le service en boucle
Il s’agit de la forme classique de la mutualisation des voitures pour une communauté d’abonnés. Elle est souvent proposée à ceux qui résident en agglomération. Ainsi, la flotte de véhicules à louer est disponible à des emplacements fixes. Pour y accéder, le locataire doit procéder à une réservation sur internet ou par téléphone. Il doit en outre préciser à l’entreprise, les caractéristiques techniques de la voiture qui l’intéresse et la durée de sa location. Il revient également à l’abonné d’informer son loueur de la station de retrait et de la rétrocession du bien. Il faut noter que la prise de possession du véhicule par le client est possible grâce à une armoire à clés ou une carte d’accès.
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L’option en libre-service
Contrairement au service précédent, celui-ci dispense les abonnées des contraintes liées aux réservations. Il leur suffit de s’informer auprès du loueur, de l’emplacement des véhicules. Ceux-ci sont alors localisés par une application mobile ou via un site internet spécialisé.
La location entre particuliers
Les propriétaires de véhicules qui s’en servent ponctuellement peuvent aussi rentabiliser leur investissement en optant pour l’autopartage. Les abonnés sont bien souvent des proches ou les voisins du quartier. La remise de clé s’effectue de main à main et est basée sur des relations de confiance.
Les avantages de l’autopartage
Quelle que soit la formule à laquelle les abonnés souscrivent, ce service de location offre de nombreux avantages. En premier lieu, il permet au locataire de disposer d’une voiture sans supporter les charges de propriété. En la matière, les clients réalisent donc d’énormes économies. Ensuite, cette solution permet de lutter contre le réchauffement climatique grâce à la réduction de l’émission de CO2. Enfin, le propriétaire en profite pour amortir l’achat de son véhicule. Alors, vous vous demandez toujours « qu’est-ce que l’autopartage », ou bien ce service n’a plus aucun secret pour vous ?